• Meloe proscarabaeus.

     Meloe proscarabaeus. Famille des Meloidae.                                                                 insecte coleoptere020

     

     

     Le Meloe est un coléoptère brillant, bleu-noir, aux élytres courts, divergents,  qui ne recouvrent pas entièrement l'abdomen.

    On peut l'observer au printemps. Cet insecte ne peut pas voler (aptère). C'est un parasite des abeilles sauvages (Halictidae).

    Meloe proscarabaeus et Meloe violaceus fréquentent les mêmes biotopes et peuvent être confondus. 

    - Chez Meloe proscarabaeus  le pronotum n'est pas rebordé à la base.  Ponctuation assez serrée.

    - Chez Meloe violaceus  la base du pronotum est rebordée, avec une gouttière assez profonde. Ponctuation éparse.                                 

    Les antennes des mâles sont coudées et enroulées au niveau des  6ème et 7ème articles, celles des femelles élargies au milieu.

    La taille  est très variable.

    La femelle est plus grande que le mâle. Son abdomen est très volumineux,  dilaté par les œufs qu'elle porte.
    Elle pond dans la  terre bien tassée, près des plantes mellifères. 

    Les larves ont un développement complexe, hypermétabole. 

    Elles remonteront en surface,  pour attendre, sur les fleurs (souvent les pissenlits)  le passage d'une abeille solitaire, 
    sur laquelle elles vont s'agripper pour se faire  transporter jusqu'à son nid. 
    Une fois  installée  dans sa cellule, la larve Méloé 
    dévore l'œuf  de l'hyménoptère, puis se nourrit des réserves  que l'abeille avait prévues pour sa propre progéniture. Elle va grandir et se métamorphoser dans ce nid  et l'adulte (imago) sortira au printemps suivant.

    L'adulte  produit un liquide toxique au niveau des articulations, la cantharidine, qui repousse l'agresseur.
    Il est déconseillé de le toucher,  car cette substance peut provoquer des brûlures ou des allergies.

    Cette année  les Méloés sont nombreux.

    18 avril 2019. Taille variable...  14 et 34 mm.

    Meloe  proscarabeus.

     15 avril 2019. (clic gauche pour agrandir les images).

    Meloe  proscarabeus.

    Ici le mâle est nettement plus petit.

    Meloe  proscarabeus.

     31 mars 2019. Femelle. 
    Polyphage, elle aime l'herbe, le plantain, le rumex, la poire...
     mais surtout les fleurs de pissenlit.

    Meloe femelle. 

    Celle-ci creusait patiemment son trou entre les pierres,  au bord de la route. 
    J'en ai vu d'autres creuser, toujours là ou la terre est très tassée et très sèche.

    Meloe  proscarabeus.

    23 mars 2019. Femelle, dans une allée bien dégagée, dans le  bois. 

    Meloe femelle.

    Le pronotum n'est pas rebordé à la base, donc Meloe proscarabeus. 

     

     

     

    12 avril 2018.  Mâle aux antennes coudées. 

    Meloe.

    Ici le pronotum n'est pas rebordé à la base, ce serait donc  Meloe proscarabaeus.

    Meloe  proscarabeus.

     Posé sur du papier millimétré, pour la taille exacte.

    Meloe. 

     Antennes coudées du mâle.

    Meloe.
    *La larve primaire,  cleptoparasite, s'appelle un triongulin, car ses tarses portent 3 "ongles" (3 griffes). 

     

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    Merci, Thibault. 

     

     


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